En témoingnent l'église (1874) remplaçant une ancienne chapelle templière, l'imposant presbytère (XIXe siècle propriété privée) où domine St Eloi en évêque, et plus loin sa fontaine miraculeuse ( XVIIe siècle).
Cet ancien sanctuaire de campagne était jusqu'au XVIIIe siècle un important lieu de pélerinage où les paysans, trop pauvres pour payer les soins d'un vétérinaire trop rare, s'en remettaient à St Eloi pour protéger leurs chevaux.
Dite aussi chapelle du Catic, du nom d'un hameau voisin elle fut construite par un nommé Le Vot. De plan rectangulaire, elle comporte un clocher-mur à un lanternon. Un de ses vitraux représente le pape Saint Sylvestre guérissant de la lèpre l'empereur Constantin.
Observez les fers à chevaux sur cette façade de maison, ils représentent des porte-bonheurs. Compagnon des journées de labeur du paysan jusqu'en 1950, le cheval bénéficiait de beaucoup de sollicitude. Cet animal de travail, puissant, maniable et calme, représentait une valeur économique pour l'époque, auquel on attribuait souvent un nom français qui augmentait son prestige : Bijou, Princesse, Ulysse ... Leur nombre a décliné avec l'arrivée du chemin de fer et des tracteurs, aujourd'hui il reprend parfois du service dans le débardage des troncs d'arbres, l'entretien d'espaces verts, l'attelage de loisirs ...
Ce circuit nous dévoile 2 des 20 croix que compte Louargat. Ces dernières dispersées dans la campagne ne sont jamais placées au hasard, elles constituent des repères sur des itinéraires conduisant aux chapelles et lieux de pardons, et marquent l'entrée sur le lieu de pélerinage.
Représentant une piétà et un Christ en croix. Entre le sommet du fût et la croix, sont scultés épée/poignard et cercles don la signification s'est perdue avec le temps.
Cette voie ferrée Paris-Brest, longue de 622 Km, fut inaugurée le 25 avril 1865 sous Napoléon III.
Ouverte par tronçons successifs dès 1840 de Paris, elle atteindra Brest en 1865.
Elle traverse Louargat sur environ 5,5Km (des Km 520 à 525).
Il faudra attendre 1900 pour qu'une seconde voie soit construite permettant le croisement des trains, qui jusque là ne se faisaient que dans les gares.
Débutant comme apprenti orfèvre monnayeur à Limoges, son honnêteté lui vaudra de devenir grand argentier de Clotaire II puis trésorier de Dagobert Ier.
Il devient évêque de Noyon en 641. Il est le patron des orfèvres, forgerons, maréchaux-ferrant, vétérinaires, laboureurs ...